Course motocycliste rassemblant des milliers d'adeptes du deux-roues motorisé de façon annuelle depuis 1975, cette compétition engrange à elle seule un afflux massif de public dans la petite cité balnéaire du Touquet-Paris-Plage, dans le Pas-de-Calais. Profitant d'un renouveau après une interruption de deux ans suite à la situation sanitaire connue de tous, l'année 2022 a été salutaire pour cette course d'enduro - discipline de compétition de moto tout-terrain. Et même pour non-initiés, cette course n'est pas totalement inconnue puisqu'elle traverse largement les frontières de la Côte d'Opale en étant devenue, au fil des années, la plus grande course d'enduro d'Europe et même la plus longue course sur sable au monde. Il faut dire que les paysages locaux se prêtent bien au jeu et offrent un panorama digne d'une carte postale. Pour l'édition 2022, c'est en la date du 27 février qu'elle s'est tenue avec en prime un soleil étincelant de l'aurore au crépuscule. Bref, de quoi rameuter bien du monde et de rassembler tous les aficionados du milieu en un même lieu.

Et évidemment, qui dit évènement de masse dit dispositif de sécurité en conséquence. Et de ce point de vue là, je n'ai pas été déçu du voyage. Si rejoindre ou quitter la commune du Touquet fut tout sauf une sinécure (et c'est loin de le dire...) en raison de la foule, l'après-midi passée dans cette localité d'à peine 4.200 âmes fut des plus agréables grâce à une ambiance bon enfant. Au niveau des forces de sécurité déployées, on y retrouvait une armada d'unités de la Croix-Rouge du département ainsi qu'un renfort de leurs homologues du Val d'Oise travaillant aux côtés des pompiers du SDIS62 et des policiers nationaux et municipaux. Différentes unités du SAMU62 étaient également sur la brèche, à l'instar d'équipes "gendarmiques" qui avaient notamment sorti des moyens aériens.

Après cette petite mise en bouche stylistique, passons aux illustrations d'une partie des moyens matériels mis en œuvre pour l'occasion. Dans un premier temps, opportunité était donnée de croiser plusieurs engins fort récents de la Croix-Rouge Française, revêtus de leur nouvelle sérigraphie.

A noter la présence de cette originalité sur châssis Nissan Navara qui me laisse penser qu'il s'agit là de l'un des anciens véhicules du SMUR d'Arras :

Du côté des pompiers, une ribambelle de moyens venus de l'ensemble du département ont été déployés. D'une part, tout un staff opérationnel à partir d'un poste de commandement permettant de gérer la noria des VSAV d'une part et le dispatche des différents moyens tout-terrain couvrant l'intégralité des plages concernées par la course. C'est ainsi que d'innombrables véhicules légers se sont retrouvés stationnés dans les rues adjacentes et que l'on retrouvait différents moyens incendie et médicaux stationnés aux endroits stratégiques de la ville. On pouvait également profiter de la présence d'un véhicule-atelier en prévision du nombre conséquent de moyens engagés sur cet évènement.

L'occasion de faire la connaissance avec la dernière génération de VSAV récemment acquise par les SDIS des Hauts-de-France via un achat groupé des départements de l'Aisne, du Nord, du Pas-de-Calais et de la Somme, avec pour particularité la présence de pare-chocs jaunes, tendance normative qui semble être devenue nationale pour ce type de véhicules.

En fin d'après-midi, une fois les derniers coureurs ayant franchi le cap de la ligne d'arrivée finale et le nom des vainqueurs scellé, c'est un véritable petit défilé d'une dizaine de moyens tout-terrain qui s'est déroulé dans les rues de la ville pour une séance de carwash après plusieurs heures à arpenter les chemins ensablés. 

Et évidemment, même si cela coule de source, un grand nombre de moyens policiers ont été déployés, regroupant les différents corps de métiers du secteur :